Sébastien Doubinsky

Romans

Résumé des livres

 

 

 

 

Les fantômes du soir

Editions du Cherche-midi, 2008

Présentation de l'éditeur
Paul Rubinstein est un écrivain à l'insuccès confirmé. Il ne doit qu'à la fidélité de son éditeur d'exister encore pour quelques lecteurs. Pourtant, cette fois-ci, un petit miracle se produit. Non seulement il figure sur la liste du Goncourt, mais il doit faire sa première télévision. Las ! A peine le direct commencé, il chute de sa chaise et son propos durant l'émission sera des plus confus. De retour chez lui après cette débâcle médiatique, il découvre dans son salon trois hommes. Il ne les connaît pas, et pourtant il les reconnaît. Henry Miller, Lawrence Durrell et Blaise Cendrars lui font, un verre à la main, le meilleur des accueils. Que font-ils là ? Rubinstein est-il victime des suites de sa chute ou de son ivrognerie ? Sébastien Doubinsky nous donne à lire ici son roman le plus abouti. Un chant d'amour ironique à la littérature, qui guérit de tous les maux.

 


 

 

 

STAR


Editions L'Ecailler Du Sud, 2007

"Star", nom de guerre absolu, claque comme une larme acide au milieu du cloaque. Sur le pavé du boulevard des Maréchaux, la vieille Star a deux amis, la jeune Annika et un vieux flic déglingué, le capitaine Bourdeau, Jipé pour les intimes. Quand Annika se fait tuer de sale manière, Star et Jipé vont mener une enquête interdite qui les amènera jusqu'au plus redoutable des coupables.

Si Sébastien Doubinsky dessine au passage l'histoire -banale, a priori- d'un flic et d'une pute, il le fait en mélangeant les touches impressionistes et la réalité du pavé, la nuit, le crime, le fric.

(4e de couverture).


 

 

Le livre muet

Ed. du cherche-midi. Janvier 2007


Santo Domenico, petit port pittoresque d’une minuscule île de l’archipel des Éoliennes, rendue célèbre par la découverte de Césarée-la-Petite, nouvelle Pompéi surgie de terre dans toute sa splendeur.

Pour Alessandro Salomonsen, géomètre du continent chargé par l’administration de mesurer un terrain controversé, c’est surtout le lieu de sa dernière mission. Atteint d’un cancer, il se prépare tant bien que mal à l’idée de sa mort, qui l’angoisse, malgré son sens de l’ironie amère, et qui l’éloigne de toute considération touristique. Son séjour ne débute d’ailleurs pas sous les meilleurs auspices, son matériel ayant été par mégarde envoyé au Pirée, le condamnant ainsi à rester sur place plus longtemps que prévu. De plus, installé dans le petit hôtel tenu par la douce Mirella, il y est dérangé par une équipe de tournage, car Césarée-la-Petite a été choisie comme décor pour un de ces péplums revenus au goût du jour.

Cependant, grâce à des balades en Vespa en compagnie de Stefano, le fils de Mirella, Salomonsen va pouvoir découvrir peu à peu la face cachée de l’île, dont une petite rivière où il fera une rencontre décisive – celle de Vera, femme blessée et fascinante, qui le bouleversera. Avec le jeune Stefano et la belle Vera comme guides, l’homme en fin de parcours va découvrir, dans le labyrinthe chatoyant de l’île et à l’ombre du « Vieux », le volcan éteint local source de légendes, les clefs magnifiques et secrètes d’un retour vers la vie.

(4e de couverture)

 


La comédie Urbaine

Editions Hors Commerce, 2004

La Comédie urbaine est une peinture de la société sous la forme de portraits drôles, non conformistes et parfois cruels de trois jeunes pieds-nickelés d'aujourd'hui.

On y trouve : un poète raté qui rêve d'être publié.
Un barman à la recherche du cocktail qui le rendra célèbre.
Un philosophe frustré qui projette d'écrire l'œuvre qui révolutionnera la philosophie.

Trois jeunes hommes, trois destins placés sous le signe des tracas de la vie quotidienne et l'espoir d'un destin meilleur.
Trois histoires d'amour, qui mêlent érotisme et tendresse, illusions et bleus à l'âme, mensonges et complicité.
Trois personnages attachants, qui déclinent, malgré eux, en trois scénarios – Ma vie normale, Ouvert en août et Castrol Hotel – leur recherche de la liberté.

Couverture : peinture de Manu Rich


Les frères de la côte, conte pirate

Editions Sansonnet

On se souvient tous du temps extraordinaire de la marine à voiles, des pirates, de l’île de la Tortue, des légendes terribles de Barbe-Noire, de François l’Olonnais et du redoutable pavillon noir. En voici d'autres : La Lurette, Rouge-Gorge, L’Artiste, Le Rasé, Gargantua. Voilà que ces gens-là ont une vie, pensent, ont un passé ; ils ne sont pas les individus assoiffés de richesses des clichés en vogue.
Sébastien Doubinsky affirme que la cruauté du monde n’est pas toujours où on le dit. On n’est pas obligé de le croire pour se réjouir à l’histoire où nous verrons le jeune L’Artiste compléter son éducation à la vie.

(4e de couverture)

64 pages, illustré par Manu Rich


Mira Ceti


Editions Baleine, 2001.

Toutes les villes sont imaginaires, mais certaines le sont plus que d'autres. Le voyage est ainsi un double choc, une double rencontre, mêlant fantômes des deux côtés. En traversant le miroir, nous nous retrouvons face à des ombres, des doubles, des lieux à la fois familiers et mystérieux qui, comme Janus, contemplent à la fois le passé et l'avenir. Je ne conçois pas de voyage sans déchirement et révélation. Sur les eaux, Ulysse a surtout exploré ses propres limites et a su construire, dans ses choix, sa liberté. De même, dans "Mira Ceti", Alex Szénas bourlingue en faisant défiler un miroir. Que cherche-t-il dans toutes ces villes traversées ? Il ne le sait pas lui-même, mais il doit continuer, car le voyage est une dynamique mystérieuse qui génère son propre mouvement. Comme la vie. Tous deux provoquent et enchaînent les accidents, dont nous sortons parfois meurtris, parfois grandis. C'est au sortir de ces rencontres ou de ces drames que nous finissons par reconnaître notre vrai visage : humain, comme tant d'autres. A travers Tanger, Lisbonne, Saint-Nazaire, New York et Thulé, Alex, voyageur solitaire, apprend aussi à se débarrasser de sa solitude et à construire sa propre histoire parmi les hommes.

(Sébastien Doubinsky)


Les Ombres de la croix

Editions Baleine, 2002.

Rome-Paris, compartiment première classe, voyage de nuit. Un prélat dort de son dernier sommeil, un peu aidé par des mains trop charitables. Marc Sisco, contrôleur SNCF fatigué et désabusé, mais d’un naturel curieux, mène sa petite enquête. Les services spéciaux du Vatican, de drôles de paroissiens, se lancent bientôt à sa poursuite et ça tourne à l’enfer. Pourtant, Sisco aurait du se rappeler que la curiosité n’est pas qu’un vilain défaut : c’est un péché. Un péché mortel.

 

(4e de couverture)


 

Fragments d'une Révolution


Actes Sud, 1998.

A la demande d’une organisation révolutionnaire allemande, Lorenzo, désormais installé au Danemark et père d’un petit garçon, laisse remonter par bribes des souvenirs de son passé.

Le récit fragmentaire, kaléidoscopique et violent d’une révolution manquée prend forme : depuis l’étape de San Juan del Desierto, le 2 avril 1969, quand tout était encore possible, jusqu’à la prise avortée d’une station de télévision proche de la frontière américaine, en passant par Mexicali et Tijuana, le combat fait rage, entre exaltation et désillusion.

Les personnages qui sont campés là sont aussi improbables que leur quête est vouée à l’échec. Entre Sven, ésotériste à la recherche du livre d’Esmeralda, les frères Rivas, cerveaux de l’opération, et Lorenzo, vivant jusqu’au bout son désir de justice, le lien est fort, tissé d’une inguérissable espérance.

Mais ce sont un certain sens du merveilleux et une volontaire naïveté qui donnent à ce récit, mené tambour battant, ses accents de manifeste. Pour la liberté, et pour la beauté des illusions perdues.

(4e de couverture)


La Naissance de la Télévision
selon le Bouddha

editions Actes Sud, 1995


L’histoire de Bill, caméraman de télévision qui mourra en direct au combat, celle de Sheryl, sa patronne, journaliste "battante" spécialisée dans l’horreur, la violence et la guerre, celle de Lee qui brusquement accède au succès avec un roman inspiré par un moment de folie télévisuelle, celle de Steve, sergent américain qui finira dans un village indigène, assis tel un Bouddha devant des téléviseurs couverts de fleurs… autant de fragments pour une polyphonie grinçante.

C’est dans ce chaos que Sébastien Doubinsky puise l’énergie poétique sous-tendant ce deuxième roman lyrique et singulier.

(4e de couverture)


 

 

Les Vies Parallèles de Nicolaï Bakhmaltov


Actes Sud, 1993.

Après la fin tragique d’un amour d’adolescence, à Odessa, Nicolaï Bakhmaltov a connu la clandestinité à Moscou, la guerre de quatorze dans la cavalerie ukrainienne, la révolution de dix-sept avec les anarchistes, la vie de bohème dans une troupe de comédiens ambulants, la fuite aux Marquises, la dépression américaine à San Francisco, et enfin le Paris des années folles. Cette existence tourmentée, le lecteur la découvre alors qu’à Paris Nicolaï Bakhmaltov, artiste vieillissant, introduit dans un décor de cinéma, qu’il achève comme s’il s’agissait de sa dernière œuvre, la rue de son enfance.

Dans ce premier et court roman, l’efficacité vient du minimalisme : l’épaisseur du temps et les tumultes de l’histoire sont comprimés dans des séquences fortes et des images marquantes qui s’imposent au lecteur, sans cesse pris à partie par le va-et-vient de la mémoire.

(4e de couverture)


Gul Tyr, (Taureau Jaune)


Aarhus, Editions Modtryk, 1995.

 

(Couverture Manu Rich)


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